Aissa Djakati, metteur en scène

«Les retraites doivent avoir plus de considération»

Les trois protagonistes de la pièce “Mawt al dhat al thaliha” (mort du troisième être)semblent être  des victimes. Pourquoi

Nous avons essayé de mettre l’accent sur la thématique de la retraite, de la  femme et du dévouement d’un serviteur. A eux trois, ils sont des victimes de la société.  L’état psychique du personnage principal est édifiant. Quand il était un haut responsable, on voyait en lui que son  costume, son paraître, et non pas sa personnalité, ce qu’il est. Le serviteur s’est dévoué pendant des années à son maitre et la femme a voué sa jeunesse à attendre  un avenir certain. Je pense qu’il  faut prendre en charge les retraités algériens mais pas sur le plan financier puisque c’est déjà fait. Il leur faudrait plus de considération, leur octroyer plus d’espaces de loisirs et j’en passe. Chaque retraité a combattu pour un idéal durant sa carrière en posant une pierre à un édifice précis et ce, chacun dans son domaine.

Pourquoi avez-vous  mélangé le dialecte avec la langue arabe classique

Dans un premier temps, j’ai proposé à l’auteur Mohamed Amine Benrabia de présenter le texte uniquement  en langue dialectale mais il n’a pas voulu. Nous nous sommes arrangés, ensuite, sur un va et vient entre le dialectal et l’arabe classique pour mieux accrocher le public.

La pièce a- t- elle fait l’objet d’une tournée nationale

Nous sommes en pleine tournée. Nous avons organisé la générale à Eulma. Nous avons présenté la pièce au public à Constantine, Oum El Bouaghi et Souk Ahras. Dernièrement, nous étions à Tizi-Ouzou. Nous sommes en train de rôder le spectacle avec cette tournée.

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