Malika Bendouda : Le 8 janvier consacré Journée national du Théâtre

La ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda a annoncé jeudi 11 mars 2021 au Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi (TNA), à Alger, lors l’allocution d’ouverture du 14e Festival national du théâtre professionnel (Fntp), la consécration de la date du 8 janvier, “Journée nationale du Théâtre”, une date hautement symbolique correspondant à la “nationalisation du Théâtre national algérien en 1963” après l’institution de la Banque d’Algérie.

Une pensée à Fatiha Nesrine

La ministre a noté avec satisfaction que le Théâtre était revenu pour ouvrir les espaces de la Culture et des Arts en Algérie, retrouvant ainsi son public et les atmosphères chaleureuses des festivals, après une année douloureuse. Elle a souhaité un prompt rétablissement à la comédienne Fatiha Nesrine. La réouverture du théâtre au public va, selon elle,  dégager le chemin de la créativité “à toutes les disciplines artistiques et aux productions théâtrales de qualité”.

Le FNTP, un grand forum

La ministre a estimé qu’il était naturel que la reprise des  festivals se fasse par le biais du FNTP, ce qui constitue en soi une heureuse coïncidence pour ce que représente ce grand forum réunissant une pléiade d’artistes professionnels. Elle a rappelé ensuite, que le théâtre était aussi un facteur de cohésion et de consolidation sociales, “fondateur de la conscience du citoyen, bâtisseur de ses liens avec sa société et sa culture”. “Le théâtre révèle également les travers des individus et de la société et les répercute tel dans un miroir, reflétant la sincérité et l’imagination, et refusant de se limiter au conformisme. Aujourd’hui, le théâtre tend à être un affluent économique, culturel et artistique”, a-t-elle dit.
Malika Bendouda a conclu son discours devant les artistes professionnels et amoureux du 4e Art, présents au Théâtre National algérien, en soulignant les valeurs  incarnées par le théâtre, auquel revient le mérite “de nous réunir aujourd’hui après une absence et une dispersion qui n’ont que trop duré”. 

Z.C