La pièce “Djedb” : Une symphonie de vie et de désespoir

La pièce “Djedb”, présentée hors compétition (Off) au 16ème FNTP , le 31 décembre 202,  offre une plongée profonde dans les thèmes universels de l’honnêteté, de la trahison, et de la vulnérabilité humaine face aux tumultes de la vie. Un spectacle Mis en scène par Walid Abdellahi et produit par l’association culturelle El Manara d’El Corso (Boumerdès)

Durant une heure, la trame narrative s’entrelace autour de trois personnages centraux. Djaafar, joué par Farid Ghalem, incarne un artisan-luthier passionné par la création de violons. Sa vie est liée à celle d’Affaf, interprétée par une jeune et ambitieuse actrice, dont les rêves de maternité et d’amour ajoutent des couches émotionnelles poignantes à l’histoire. Aux côtés de ce couple, Said, un apprenti, joué par Abdelaziz Kaced, apporte sa propre dimension avec des aspirations personnelles

Walid Abdellahi a opté pour une mise en scène audacieuse en utilisant une boîte scénique italienne, créant ainsi une proximité entre les acteurs et le public. Cette approche immersive transporte le spectateur dans un univers intime où les émotions et les conflits prennent vie avec une intensité captivante. Chaque geste, chaque regard, chaque réplique résonne dans l’espace restreint, renforçant l’impact émotionnel de chaque moment

La scénographie parvient à délimiter clairement les différents espaces, créant une tension palpable entre le niveau supérieur de la maison et le sous-sol, où se déroulent les affrontements entre les personnages. Chaque détail est soigneusement pensé, remplissant l’espace de manière immersive sans laisser de place à l’abstraction

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