Entretien avec le comédien Oussama Boudechiche

«On n’a pas le droit à l’erreur quand on est sur les planches»
Âgé de 25 ans, Oussama Boudechiche, natif de Constantine,  a campé un des rôles dans la pièce  “Chajarat el maouz” du Théâtre régional de Skikda.

Comment est venu le jeune Oussama au  4 éme art
Je suis au théâtre  par passion. A l’âge de 14 ans, j’ai commencé à investir les planches de  plusieurs théâtres. J’ai  d’excellents souvenirs de mon passage au Théâtre national d’Alger pour avoir joué dans la pièce « Torchaka », mise en scène par Ahmed Rezzak. Mes parents sont des artistes et professeurs. Mon père Karim Boudechiche  est comédien, dramaturge et metteur en scène.  Etant petit, j’ai toujours été bercé dans un univers artistique. Ma formation,  je la dois à mes parents. J’ai aimé ce métier depuis que  j’étais tout petit. J’aimais regarder mon père  travailler ses scénarios  à la maison. J’étais fasciné  par son travail mais je savais au fond de moi-même que  j’embrasserai un jour ou l’autre le métier de comédien. Ainsi, les gens des théâtres ont commencé à me remarquer et à me solliciter. Je pense que l’artiste doit se concentrer pour l’art à 100%. Il ne  doit pas exercer un métier secondaire. Pour moi, l’art est un métier. Pour développer l’art, il faut être sincère et  se donner entièrement à cette passion.
Quels sont les metteurs en scène qui vous  ont séduit par leurs travaux
Les metteurs en scène avec lesquels j’ai aimé travailler sont, entre autres, Kamel Rouini, Ahmed Rezzak, Mohamed Cherchel, Tayeb Dhimi, Karim Boudechiche, Chahinez Neghouache.

Avez-vous tenté, également, de belles expériences cinématographiques et télévisuelles

J’ai eu une expérience cinématographique avec  l’acteur et réalisateur Menad M’barek. J’ai participé aussi au film «El Boughi» du réalisateur Ali Aissaoui. Il y a eu aussi  des participations dans des sitcoms et des feuilletons.

Si vous deviez choisir entre le théâtre et le cinéma. Quel serait votre choix ?

Le  théâtre et le cinéma sont deux univers différents. Le théâtre a son charme. Il est aussi plus difficile à exercer. On n’a pas le droit à l’erreur quand on est sur les planches pour une représentation donnée. Contrairement au cinéma où  on peut refaire plusieurs fois certaines séquences (…) Comme il y a la réalisation de plusieurs épopées au niveau de tous les théâtres régionaux dès janvier prochain, je compte bien participer à ce projet.

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