Association El Moudja de Mostaganem : “un lieu de rencontres et de partage”

L’universitaire  Khadidja Boumeslouk est revenue, lors d’une conférence, dimanche 25 décembre, à l’espace M’Hamed Benguettaf au TNA,  sur le parcours de l’association El Moudja de Mostaganem.
« C’est une association ouverte aux jeunes et à tous les passionnés de l’art des planches. Elle œuvre à organiser des sessions de formation dans les différents domaines de la pratique théâtrale  et a formé depuis sa création dans les années 1970, plusieurs générations d’hommes et de femmes de théâtre”, a-t-il dit.  
L’intervenante a fait savoir que l’association est  riche de plusieurs expériences théâtrales, qu’elle œuvre à promouvoir la création et l’ouverture à l’adaptation, “donc à l’universalité”. Elle a rappelé qu’El Moudja a participé dans de nombreux festivals en Algérie, innové et s’est illustré à l’étranger,
La philosophie de l’association est de former le citoyen de demain, elle œuvre à l’éveil théâtral auprès des jeunes.  De son côté, Khaoula Boudjemaâ, présidente de l’association, fille de l’homme de théâtre Djilali Boudjemaâ, a déclaré qu’ El moudja est une grande famille. « Elle regroupe des membres de tous horizons, de l’ancienne et de la nouvelle génération. C’est une association ouverte à tous, à ceux et à celles qui, sans exception, aiment le théâtre et désirent en faire », a-t-elle dit.
Et d’ajouter :    “El Moudja est une mémoire, la mémoire du théâtre algérien et de la ville de Mostaganem . C’est aussi un laboratoire de recherche et de réflexion dans la pratique théâtrale”. Elle est revenue avec émotion sur la mort de la comédienne El Hadja, brûlée vive par son frère parce qu’elle faisait du théâtre. “Le nom d’El Hadja a été oublié. On n’en parle pas ou très peu, alors qu’elle avait donné sa vie pour l’amour du théâtre.  La mort d’El Hadja est une tragédie », a-t-elle souligné.  
Khaoula Boudjemaâ a, par la suite, rappelé qu’El Moudja activait pendant la décennie noire (les années 1990). « C’était une question d’engagement et de défi », a-t-elle dit.
Pour sa part, Mohamed Chergui, universitaire, a parlé de Djilali Boudjemaâ, homme de théâtre et ancien président d’El Moudja, qualifié “d’homme modeste et sincère ». « Il ne baissait jamais les bras. Il a foi en le théâtre et en ce qu’il entreprend et en faveur de la la jeune génération qu’il considère comme la relève. Il est persévérant et consciencieux, milite pour un théâtre de partage, un théâtre sincère, un théâtre vivant, renouvelé.  Il a fait du théâtre un lieu de rencontres et de partage”, a-t-il conclu

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