Mohamed Belfadel du TT Oran : “Il est préférable que les historiens écrivent sur le théâtre”

Selon vous il n’y a pas d’historiens qui se sont penchés d’une manière objective sur l’écriture du théâtre algérien. Pourquoi
Prendre en charge l’écriture du théâtre se base sur la recherche et sur un examen minutieux d’un point de vue historique. Tous ceux qui, en Algérie, ont écrit sur le mouvement théâtral l’ont fait d’une façon superficielle ou incomplète, voire insuffisante. Il y a absence de rigueur et de méthodologie.
Quelles en sont les conséquences
Une incidence négative bien entendu. Cela impacte la mémoire du mouvement théâtral algérien, il l’ampute d’une grande partie de ceux qui l’ont fait. Il est préférable que des historiens prennent en charge l’écriture du théâtre et non pas des artistes ou des journalistes, car ils ne sont pas spécialisés dans le domaine, ils ne possèdent pas les outils censés leur permettre de le faire, alors que les historiens si.  Il n’y a pas eu de rapprochement entre le mouvement théâtral et les historiens, à défaut d’archives, car, il faut le savoir, on manque de documents concernant la pratique théâtrale en Algérie. Un historien s’appuie sur l’archive pour écrire l’histoire. Sans cela, il ne peut rien faire. Il y a un cruel manque dans l’archivage. Il faut cartographier chaque dix ans la pratique théâtrale à tous les niveaux afin de préserver cette mémoire.  
Qu’est-ce qu’on pourrait dire de la pratique théâtrale à Oran ?
Elle est dynamique grâce aux jeunes qui sont la relève, ils ont pris le flambeau. Ils continuent de militer pour le théâtre et d’activer dans le renouveau. Ils sont pleins d’énergie et de créativité. Ils ont toujours quelque chose de nouveau à y apporter.  

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