Brahim Noual, universitaire: “Il est important que les jeunes étudiants aient de la documentation sur la troupe artistique du FLN”

Pensez-vous que l’Algérie détient suffisamment d’archives sur la troupe théâtrale du FLN?.

Il faut le dire clairement que les archives font défaut, même si nous avons une revue qui s’appelait «Chabab El Djazairi » et le quotidien El Moudjahid où nous pouvons encore trouver de précieuses informations. Nous avons un disque, un 33 tour de la troupe théâtrale du FLN qui a été enregistré en Yougoslavie mais qui n’est pas en possession de l’Algérie. Je  lance, d’ailleurs,  un appel à la radio nationale  afin d’aller le chercher. Nous avons, également,  des documents à la télévision  Russe.  Pour ma part, j’ai en ma possession des documents  traduits et des photos  remis dans le cadre de ma thèse par Taha El Amiri, Mustapha Kateb et Mustapha Sahnoune. Pour l’Histoire, j’ai scanné  tous ces documents et je les ai  légués au Théâtre National d’Alger (TNA).  Il est important que les jeunes étudiants aient de la documentation  sur la troupe  artistique du FLN. Je milite pour cette documentation du théâtre afin de les mettre au service des chercheurs et des étudiants. Je salue le TNA et le TRO (Oran) qui ont aussi  à créer des espaces pour les œuvres théâtrales.

Ne pensez-vous pas que des espaces  publics devraient être baptisés au nom de certains militants de la troupe  artistique du FLN?


Aucune place publique n’est baptisée au nom de l’un des militants de la troupe artistique du FLN. Il est temps de se pencher sur la question. Nous avons au niveau  de la rue Larbi Ben ‘M’hidi  à Alger, une place portant le nom d’un sportif algérien. La mémoire doit être préservée à travers des actions claires. Il ne faut pas jouer avec l’Histoire. Il faut que notre jeunesse s’imprègne du parcours de leurs aînés.espaces pour les œuvres théâtrales.


Ne pensez-vous pas que des espaces  publics devraient être baptisés au nom de certains militants de la troupe  artistique du FLN?


Aucune place publique n’est baptisée au nom de l’un des militants de la troupe artistique du FLN. Il est temps de se pencher sur la question. Nous avons au niveau  de la rue Larbi Ben ‘M’hidi  à Alger, une place portant le nom d’un sportif algérien. La mémoire doit être préservée à travers des actions claires. Il ne faut pas jouer avec l’Histoire. Il faut que notre jeunesse s’imprègne du parcours de leurs aînés.

Un dernier conseil en direction des étudiants?

Je demande à tous les étudiants algériens  d’entamer des recherches sur ces grandes figures artistiques de la révolution. Ces derniers ont milité en  donnant le meilleur d’eux-mêmes. A leur tour, d’en parler et surtout de les valoriser, sauvegarder leur mémoire.

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