La pièce “Un été africain” : Libérer les mentalité

Le metteur en scène Karim Boudechiche a rendu un hommage particulier à l’écrivain Mohammed Dib avec l’adaption au théâtre de son roman “Un été africain”.

Produite par le Théâtre régional de Constantine, “Seif ifriqui” (Un été africain) est une adaptation de Saïd Boulemerka. L’auteur s’est inspiré, selon ses dires, de treize autres textes de Mohammed Dib. “Une manière de lui rendre hommage”, a-t-il dit. Le cœur de l’histoire est respecté. Zakia (Yasmine Abbassi), décroche le baccalauréat, dans l’Algérie de 1958, sous occupation française. Elle rêve de poursuivre ses études  à l’université mais c’était sans compter sur l’opposition farouche de sa grand-mère (Nejla Tarli) et du père (Adel Hamlaoui). La grand-mère, qui représente l’archaïsme, impose ses règles à la maison alors que la mère, totalement soumise, n’a presque aucune parole. Zakia est forcée au mariage, en dépit de son refus. Un mariage arrangé pour une question d’héritage. Que faire alors que les combattants du FLN/ALN mènent la guerre aux colonisateurs français pour libérer le pays? “Libérer le pays, c’est libérer les mentalités”, lance Zakia.

Karim Boudechiche a choisi d’installer en avant scène deux personnages dans deux cercles fermés qui représentent le conscient et le subconscient de Zakia. Le personnage de Miloud le fou (Djamel Mezouari) est inspiré du film de Mohamed Lakhdar Hamina, “Chronique des années de braises, sorti en 1975.La scénographie conçue par Halim Rahmoun restitue l’atmosphère des années 1950 sans que l’on sache si l’on est à Tlemcen ou à Constantine. Et la chorégraphie contemporaine de Bilel Boubred a bien servi le spectacle permettant au personnage qui représente le subconscient de bien exprimer les émotions et les états 

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