La pièce « Arlequin, le valet aux deux maîtres» : En hommage à Abdelkader Alloula

La pièce « Arlequin, le valet aux deux maîtres» de l’italien Carlo Goldoni, adaptée en 1993 par Abdelkader Alloula, a été remise au goût du jour par  Ziani Cherif Ayad  d’après une adaptation de Mohamed Bourahla.

C’est  un  public  nombreux  qui a assisté  vendredi 19 mars, au Théâtre national Mahieddine Bachtarzi (TNA), à  la représentation de « Arlequin, le valet aux deux maîtres» du Théâtre Régional d’Oran (TRO), en compétition au 14 ème Festival national du théâtre professionnel (FNTP).
Les imbroglios, les quiproquos et autres scènes comiques ont captivé les présents. La pièce a associé la Comédia dell’arte avec le concept de la « Halqa », un style proche du théâtre populaire. L’histoire a pour trame des négociations dans la demeure d’un riche marchand vénétien nommé Pantalon ( Din El Henani Djahid) qui s’apprête à marier sa fille Clarisse (Nouarda Lila) à Silvio (Mohamed El Amine Rara), le fils du docteur Lombardi (Mahfoudh El Hani). C’est alors qu’intervient Arlequin (Mustapha Meratia)  annonçant  l’arrivée d’un revenant,  l’ancien fiancé de Clarisse que tout le monde croyait mort.
Hymne à la vie
«Arlequin, valet des deux maîtres», pièce de divertissement, adaptée en arabe dialectal, clôt la création théâtrale d’Alloula, dans un ultime message où le dramaturge algérien proclamait les droits au bonheur, à l’amour, à la vie et réaffirmait les vertus du rire pour comprendre et critiquer la société,  afin de  maîtriser son propre destin. Carlo Goldoni a, pour rappel, écrit “Arlequin, valet des deux maîtres” en 1746.

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